Quelques modifications
Comme chaque dimanche, je m’apprêtais à regarder mon émission sportive préférée quand tout à coup, tel un ovni, Philippe Legorjus apparaît à l’écran. Je vous entends déjà me demander pourquoi ce spécialiste de l’intelligence économique intervenait-il dans Stade 2, entre une rétrospective sur Bernard Hinault et un interview de Brian Joubert ? Simplement suite à un nouveau rebondissement dans l’Affaire Floyd Landis. En effet, le coureur cycliste qui avait été déchu de son titre lors du dernier Tour de France pour des raisons de dopage est une nouvelle fois montré du doigt. Des membres de son entourage sont soupçonnés d’avoir piraté le système informatique du laboratoire de Châtenay Malabry. Finalement, lors de sa brève intervention, Philippe Legorjus s’est simplement contenté de déclarer qu’aucune organisation n’était à l’abri du piratage informatique et des campagnes de déstabilisation.
Affaire à suivre...
Quand les journalistes nous prennent pour des espions...
Pour preuve (si cela était encore nécessaire) le témoignage de Franck Bulinge (Maître de conférence à l’université de Toulon-Var) sur le blog Agoravox : « Ayant été contacté par mail et téléphone (plus d’une heure) par le journaliste de L’Expansion chargé de ce dossier, j’ai commencé nos échanges par cette déclaration: "Tout d’abord je tiens à préciser que l’IE et l’espionnage industriel sont deux choses différentes, l’IE envisageant l’espionnage comme une pratique illégale et comme une menace pour la sécurité de l’entreprise. Un praticien de l’IE se défend légalement de l’espionnage et ne le pratique pas. C’est ce qui fait la différence entre un cabinet d’IE, une officine de barbouzes économiques et un service de renseignement". Le journaliste (Quentin Domart) a alors répondu ceci, à mon grand désespoir (mais peut-être s’est-il mal exprimé): "Vous avez raison, l’espionnage n’est qu’une facette de l’intelligence économique, et nous avons choisi de centrer notre dossier sur ce thème". Je précise que mes propos n’ont finalement pas été repris dans ce dossier de 30 pages ».